Mes citations favorites

L’interdépendance ?  C’est accepter de se laisser transformer par l’autre, sans crainte pour l’être humain que nous sommes.

« High tech, high touch » : plus la technologie se développera, plus le besoin de contact humain s’accroîtra.
(John Naisbitt, futurologue dans les années ’80)

Même si, dans la vie, nous sommes capable d’occuper plusieurs places (à la fois), il me semble préférable pour notre entourage (et nous-même) que nous choisissions d’occuper notre meilleure place.

La conscience (de soi) sépare, l’amour réunit
(Frank Hatem)

Dans l’éducation des enfants ou le management des Hommes, je préfère vivre les risques de la confiance plutôt que les angoisses de la méfiance.

Ce qui me motive ? Découvrir et construire des passerelles entre le monde et soi, càd trouver tantôt la juste proximité, tantôt la juste distance. RAPPROCHEMENT et EQUILIBRE

Entreprendre nous encourage à actionner deux belles qualités dont nous, êtres humains, disposons tous: d’abord celle d’être UNIQUES, ensuite celle d’être CONNECTES. Prendre ces qualités et les partager entre nous peuvent nous rendre LIBRES.

Entreprendre, c’est l’inverse d’exécuter en subissant. Non, c’est plutôt oser faire de ses aspirations et inspirations un projet qui marche… et quand néanmoins nous travaillons pour un  patron, c’est oser (se) faire respecter ses propres choix, valeurs et talents.

 

Mes lectures

VINCENT Lucy, Comment devient-on amoureux ?, Éd. Odile Jacob, 2004.
Avec respect et bienveillance, cette dame est venue lever le voile sur ce phénomène, ô combien étrange et séducteur, qu’est le fait de tomber passionnément amoureux. Qu’advient-il de cette passion ?  N’est-ce qu’une histoire d’hormones ? La passion passe-t-elle ?  Je le crains, oui, mais elle peut avantageusement être remplacée par l’amour complice et durable.

TRUDEL Roland, Ces nouveaux enfants qui nous dépassent (indigo, doré, cristal, …)Éd. Roland Trudel et AdA, 2006.
Certains s’exaspèrent à entendre parler de ces « enfants à haut potentiel » (HP), d’autres sont intrigués, d’autres comme moi s’y sont intéressés parce qu’ils y sont concernés (parents, professeurs, coaches, …). Cet auteur propose une vision très équilibrée du phénomène des Enfants-HP: oui, ces enfants perçoivent et vivent la réalité des situations différemment que les générations précédentes, … oui, ils ont de belles choses à nous apporter pour le futur de notre vie sur cette planète (voire au-delà ?), … mais oui aussi, certains en souffrent … et oui, ils attendent de nous de pouvoir évoluer en toute sécurité sur notre terre. Cet auteur m’a beaucoup aidé dans ma pratique de coaching avec ces enfants. 

TOURNAND Juliette, La stratégie de la bienveillance, Éd. InterEditions, 2007.
J’y ai découvert l’art de ‘jouer vert et rouge’, c.-à-d. la stratégie de coopération ou de non-coopération dans la communication, autant interpersonnelle qu’organisationnelle. Cette stratégie bienveillante combine dans chaque communication la clarté et l’efficacité de l’intention avec le respect mutuel. Cette approche est une forme concrète de la ‘synchronisation’.

STEFFENS Martin, Petit traité de la joie (consentir à la vie), Ed. Forum Salvator, 2011.
Ce jeune philosophe (né en 1977) part du constat que nous n’aurions pas demandé à naître. A partir de cette affirmation, il nous invite et nous initie au vrai consentement de cette vie donnée et non sollicitée. Ce traité est truffé de sagesse et d’inspirations à lire et à relire.  

SINGER Christiane, Derniers fragments d’un long voyage, Ed. Albin Michel, 2007.
Ce livre illustre magnifiquement un des sens que nous pourrions donner à notre fin de vie. Il évoque les intuitions fortes d’une femme authentique qui arrive à donner du sens tant à sa fin de vie qu’à sa souffrance. Quelle merveille et étonnement quand elle décrit que quand la maladie l’a réduite à quasi rien, qu’au lieu du vide, il reste encore un amour indescriptible, beau et extraordinaire. Ce livre m’a énormément inspiré dans mon activité de bénévole en soins palliatifs.

SHAFAK Elif, Soufi, mon amour, Éd. 10/18 (Libella), 2010.
Je suis convaincu que les religions monothéistes se rejoignent sur bien des points. À titre d’exemple, le soufisme recommande la guerre contre l’infidèle… qui sommeille en nous et non contre l’autre: la nuance est de taille et serait un magnifique ferment de paix dans notre monde actuel !

RUIZ (Don) Miguel, Les quatre accords toltèques (La voie de la liberté individuelle), Ed. Jouvence, 1997.
Je me suis souvent sorti de pétrins relationnels en me rappelant la deuxième recommandation de l’auteur, à savoir de ‘ne pas prendre les choses personnellement’. Des recommandations simples et puissantes.

RICARD Matthieu, Plaidoyer pour l’altruisme (La force de la bienveillance)Éd. Nil, 2013.
Une première prise de contact avec cet auteur et une brique de 800 pages qui récompense cinq années de travail d’un scientifique qui parle autant de spiritualité, de politique, du monde tel qu’il est (finance, économie, écologie,…) et tel qu’il pourrait devenir, … que de neurosciences et de bouddhisme (son histoire). Ce qu’il dit est facilement compréhensible. Son introduction est puissante: en effet, d’emblée il remet en question ce qui, dit-il, est devenu un dogme très occidental, à savoir que « l’homme est un loup pour l’homme » (Plaute), voire même que « l’altruisme est la marque des faibles » (Nietzsche). Il dénonce intelligemment et avec bienveillance, il propose aussi des pistes très concrètes. Un vrai coup de cœur.  

RENARD Léon, La médecine de l’âme du Docteur Edward Bach, Ed. Âge du Verseau, 1998.
Un précieux recueil d’histoires inspirantes à propos de toutes les Fleurs de Bach. J’y trouve du sens pratique, de la simplicité, de la tendresse et de magnifiques inspirations pour la santé holistique.

PELT Jean-Marie et RABHI Pierre, Le monde a-t-il un sens ?Ed. Fayard, 2014.
Leur vision de la création du monde à partir du principe d’associativité progressive des bosons, quarks, protons/neutrons, atomes, … molécules, … membranes, … cellules, … sociétés, … alliances, etc … est passionnante et très clairement vulgarisée. Ce livre est source d’espoir là où certains en seraient à vouloir baisser les bras ou à parier sur l’échec annoncé de notre monde. Ce livre est bien dans la lignée de tous ceux qui nous recommandent d’ouvrir les yeux et les consciences. 

NYS-MASURE Colette, L’âge de vivre, Ed. Desclée de Brouwer (Littérature ouverte), 2007.
‘Madame’ Nys-Masure, assurément une grande dame, courageuse et inspirée. Elle écrit de petites merveilles de la vie qui ressemblent, tant sur le fond que sur la forme, à ce que j’aimerais aussi raconter un jour par l’écriture.

NEUBURGER Robert, Nouveaux couples, Ed. Odile Jacob (Poches), 1997.
Cet auteur est le premier qui m’a ouvert les yeux sur les rituels innombrables qui nourrissent la vie en couple. J’ai compris aussi combien la disparition progressive de ces rituels peut, sans que les partenaires ne s’en rendent compte, rendre un couple moribond.

MONBOURQUETTE Jean, Apprivoiser son ombre, Ed. Bayard, 2003.

Mon cheminement a été long pour sortir de mes habitudes d’analyse et de jugement d’autrui. Ce livre m’a réconcilié avec cette partie de nous, ‘notre ombre’, que nous cachons chez nous… et que, par ignorance ou paresse, nous préférons reprocher aux autres.

MARTIN Franck, LENHARDT Vincent, JARROSSON Bruno, Oser la confiance (Propos sur l’engagement des dirigeants), Ed. INSEP Consulting, 2005.
Le titre de ce livre est déjà magnifique. La confiance est bien au cœur de toutes nos relations, des plus intimes aux plus ‘globales’. Franck Martin relate le sauvetage d’une entreprise qui lui a été confiée. Il explique comment avec courage il a entrepris d’aller au-devant des bastions de la méfiance. Au passage et à sa manière, il se met dans la poche, voire met au pas les organes qui sont supposés soutenir son entreprise, comme son conseil d’administration, son comité de direction, ses cadres et ses ses syndicats. Et surtout il ‘ose’ !

MARTEL Jacques, Le grand dictionnaire des malaises et maladies (Ouverture de conscience – Je suis co-créateur de ma vie – L’amour est le vrai guérisseur), Ed. Quintessence (Collection Ressources & Santé), 2007.
Ce dictionnaire est très complet sur le sens de ce qui affecte notre corps. Je l’utilise non pour poser un diagnostic ‘psy’, mais plutôt comme une source d’inspiration à laquelle seule la personne concernée peut donner un sens. Quand nous sommes blessés dans notre corps, les mots peuvent parfois nous soulager, guérir ou nous réconforter. Ce ‘traitement’ est complémentaire avec tout ce qui est prescrit par la médecine classique. Il aide notre conscience à se frayer un chemin dans les multiples pistes de soin mises à notre disposition.  

LONG Barry, Faire l’amour de manière divine, Ed.Pocket, 1995-1998.
Cet auteur propose ni plus ni moins de considérer la femme comme étant l’amour lui-même. Il dit aussi que l’homme en est le révélateur, voire le « protecteur » (car le mot a entre-temps pris une autre connotation !). Il va loin dans les descriptions précises du « faire l’amour », avec énormément de respect et … d’amour !    

LINN Denise, Secrets et mystères (Fierté et plaisirs d’être femme), Ed. AdA Inc, 2002.
Denise est pour moi une exceptionnelle source d’inspiration en matière de « féminitude ». Elle nous rappelle en effet toute la puissance des femmes, sans pour autant verser dans le féminisme. Denise Linn est capable, me semble-t-il, de réveiller et faire ré-émerger en nous, les hommes, cette part de féminité dont nous disposons tous.

LEYSEN André, S’engager et puis voir (les crises sont des défis)Ed. Duculot Perspectives, 1984.
C’est à l’université en 1984 que j’ai rencontré ce patron (Agfa-Gevaert). J’étais jeune étudiant, je n’avais pas de projet professionnel particulier et  j’ai été touché par le charisme de cet homme, mais à l’époque sans savoir pourquoi. Il m’a fallu une décennie pour commencer à comprendre un peu de ce qu’il rayonnait. Et là, trois décennies plus tard, au dos de son livre, je lis: « André Leysen veut, avant tout, prouver que lorsqu’il existe la volonté d’entreprendre, les défis peuvent être relevés. Un appel aux jeunes pour qu’ils refusent le carcan de la sinistrose et osent entreprendre ». Merci ! 

LEQUEUX Armand, Aimer durablement n’est pas plus naturel à l’Homme que la rose au jardin…Éd. Mols, 2011.
Les circonstances de ma vie amoureuse ont fait que je me suis d’abord inquiété, ensuite intéressé et enfin passionné pour les relations en couple. Armand Lequeux, avec qui dans son livre je partage de nombreux angles de vue, m’a apporté une précieuse pierre, à savoir la distinction entre lien et relation. Le lien est formel et s’apparente à la voiture, la relation est informelle et s’apparente au carburant. Le lien est la partie stable du couple, la relation en est sa composante fluctuante. Ainsi, nous pouvons confirmer un lien en soignant régulièrement la relation, comme les roses au jardin… .

KETS de VRIES Manfred F.R, Combat contre l’irrationalité des managers, Ed. d’Organisation, 2002.
… Je raconte souvent cette histoire que raconte ce professeur de la Vlerick School : « Quand je tombe sur un patron au comportement excessif (dictateur, par exemple), je scrute son entourage pour découvrir quelle personne responsable peut venir équilibrer les excès de son patron (dans ce cas-ci, il s’agissait d’un secrétaire-général qui se comportait en ‘véritable nounours’ pour les collaborateurs qui venaient se plaindre des excès autoritaires du patron). Et donc tant que ces deux-là fonctionnent ensemble, une certaine harmonie peut régner. « Par contre, gare au moment où vous vous sépareriez de votre nounours », lui a-t-il dit !

JORION Paul & COLMANT Bruno, Penser l’économie autrement (Conversations avec Marc Lambrechts de l’Echo), Ed. Fayard, 2014.
Ces deux hommes ne sont a priori pas faits pour s’entendre: le premier est classé à gauche, le second plutôt ultra-libéral. Pourtant, leur rencontre est passionnante. Ils font tous les deux preuve d’ouverture, de lucidité et de courage. Ils abordent tous les sujets qui font débat auprès des économistes, ceux justement qui se sont beaucoup trompés ces dernières années, voire décennies ! Ils confessent leurs limites, l’un comme anthropologue, l’autre comme économiste. Leurs explications sont claires, répétitives même pour ancrer les messages. Ce livre, je l’ai beaucoup apprécié, il suffit d’y voir toutes mes annotations … .    

JOHNSON Spencer, Qui a piqué mon fromage ? (Comment s’adapter au changement au travail, en famille et en amour), Ed. Michel Lafon, 2000.
Flair, Flèche, Baluchon et Polochon sont les héros de ce conte. Ils illustrent à eux seuls les quatre aspects de notre personnalité quand nous sommes confrontés au changement. Une merveille de simplicité, de clarté et de ‘percussion’ dans les messages.

HILLESUM Etty, Une vie bouleversée (suivi des Lettres de Westerbork), Ed. du Seuil, 1995.
Une justesse dans le choix de sa place dans la période de la chasse aux Juifs aux Pays-Bas durant la Seconde Guerre Mondiale. Etty raconte ses tâtonnements, occupe néanmoins sa place et devient pour les générations suivantes une source inépuisable de courage et un véritable exemple de sainteté.

HESSEL Stéphane, Indignez-vous !, Ed. Indigène, Janvier 2011.
Difficile de rester indifférent face à cet homme public !  Je ne partage pas toutes ses opinions, mais j’ai un profond respect pour la cohérence de l’homme-Stéphane-Hessel. Il éveille ou réveille les consciences. Il nous sort de nos trous (parfois dorés) et nous invite à scruter l’horizon spatial et temporel de notre monde ici-bas. Sa manière de s’adresser à nous est restée simple, humaine et ferme … jusqu’à sa mort à 95 ans: belle prouesse !  Je ne suis pas de ceux qui s’indignent aussi facilement que lui, mais bien de ceux qui construisent des passerelles entre ce que, nous les humains, nous sommes ET ce que nous pouvons réaliser. En tout état de cause, j’ai besoin de personnages publics comme Stéphane Hessel. Merci !

HATEM Frank, La sixième clef (la clef vibratoire), Ed. Louise Courteau, 2008.
Frank démontre par ses développements cette phrase que je reprends souvent de lui : « La conscience sépare, l’amour réunit ». L’auteur évoque avec maestria les deux forces fondamentales et ‘complémentaires’ qui nous animent, à savoir notre envie d’exister en nous démarquant des autres, et le fait que l’union des âmes, des cœurs, des communautés ou des peuples est in fine toujours plus puissante que leurs efforts de séparation.

GRAY John, Une nouvelle vie pour Mars et Vénus (Retrouver l’amour après une rupture ou un deuil), Ed. Michel Lafon, 1999.
Se démarquant quelque peu de son livre bestseller, l’auteur décrit ici les quatre émotions qui vont permettre de se relever après une rupture ou un deuil (colère, tristesse, peur et regret). J’ai eu l’occasion de les (voir) appliquer avec succès, aussi j’en recommande la consommation (ou l’apprivoisement) sans modération.

GAFFIN Michèle, Quand les dents se mettent à parler, Ed. Guy Trédaniel, 1994.
Combien de fois ne me suis-je pas plongé dans ce petit livre qui nous éclaire sur quelques-uns des liens qui sont tissés entre nos dents et nos histoires personnelles.

FRANKL Viktor, Découvrir un sens à sa vie (avec la logothérapie), Ed. J’ai lu (Bien-être), 2012.
Rescapé des camps et psychiatre, Viktor Frankl a écrit ce livre en 1959. Son contenu reste d’une actualité profondément utile. Réfléchir et agir dans la vie à partir du sens que nous donnons à notre vie est revivifiant et fondateur.   

FRADIN Jacques, L’intelligence du stress (Mieux vivre avec les neurosciences), Ed. Eyrolles, 2008.

Après la maîtrise des émotions (et la Sedona Method) en 2000, les neurosciences sont venues ouvrir une autre nouvelle fenêtre dans ma vie d’homme (trop) pensant. La vulgarisation de la physiologie et donc du fonctionnement de notre cerveau est une source féconde d’ajustements dans l’organisation concrète de ma vie.

FILLIOZAT Isabelle, L’intelligence du cœur (Confiance en soi, créativité, aisance relationnelle, autonomie), Ed. Marabout, 1997.
De son livre, j’ai très souvent évoqué les quatre étapes nécessaires de notre maturité émotionnelle : dépendance, contre-dépendance, indépendance et interdépendance. Selon moi, la vie évolue à la fois de manière linéaire et circulaire (nous avançons en formant des boucles) : c’est la durée de notre temps de passage par chaque étape qui nous renseigne sur notre niveau de maturité, à savoir que plus ce temps est court, plus nous maîtrisons l’étape et moins de temps nous avons à y rester.

EPHATA, L’année liturgique en trois volumes, Ed. Fayard, 1998.
J’ai souvent été surpris par les paraboles des quatre évangélistes du Nouveau Testament : elles recèlent en effet de ‘petites perles’ en matière de psychologie humaine appliquée. Comme par exemple celle-ci: « Ce n’est pas ce qui entre en l’Homme qui est impur, c’est plutôt ce qui sort de lui »… qui n’est jamais que la traduction de « Ce n’est pas ce qui nous arrive qui importe, mais bien ce que nous en faisons ».

EMOTO Masaru, Le miracle de l’eau, Ed. Guy Trédaniel, 2009.
Supercherie ou découverte géniale, toujours est-il que ses expériences sur de l’eau gelée qui, en se réchauffant, font apparaître des cristaux ne laissent personne indifférent ! Elles expliqueraient en tout cas énormément de choses et tout d’abord que l’eau, dont notre corps est composé (pour env. 80%), est un prodigieux transmetteur. Les expériences de cet auteur expliqueraient ensuite comment nos émotions ou nos messages toucheraient nos interlocuteurs… bien plus facilement et directement que nous ne le croyons.

DWOSKIN Hale, La méthode Sedona (L’art du lâcher-prise)Ed. Valinor (Canada), 2010.
« Philippe, j’ai découvert LA formation ultime ! », c’est par ce commentaire d’un excellent confrère que j’ai découvert en 2000 cette méthode de gestion des émotions. Avec celle-ci, une nouvelle fenêtre s’est ouverte dans ma perception consciente du monde. J’ai rencontré Hale, je suis devenu formateur certifié, j’ai surtout pu apprécier combien cette méthode reste pour moi une puissante source d’inspiration et d’action dans ma vie et dans mon travail. Elle a le grand avantage de combiner des approches orientales et occidentales. Cette méthode m’aide encore régulièrement à surmonter des moments émouvants, parfois difficiles. C’est simple, mais dans ce cas-ci la simplicité est une fondation et une belle promesse. 

DHERSE J-Loup & Dom MINGUET Hugues, L’éthique ou le chaos ?, Ed. Presses de la Renaissance, 1998.
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai mentionné leur modèle à quatre niveaux pour caractériser une communication efficace. Niveau 1: elle doit être mesurable. Niveau 2: … réglementaire. Niveau 3: … comportementale et suscitant la confiance. Niveau 4: porteuse de sens. Et de rajouter : si la communication se limite aux niveaux 1 et 2, elles peuvent générer la barbarie ; si elle se limite aux niveaux 3 et 4, c’est l’angélisme que nous risquons d’avoir. La conclusion s’impose: une bonne communication passe le mélange de ces niveaux.

DE MELLO Anthony, Quand la conscience s’éveille, Ed. Albin Michel (Espaces libres), 2002.
« Éveillez-vous, éveillez-vous, vous dormez, vous dites que vous travaillez, parlez, mangez, faites l’amour… mais vous dormez ! »  Voilà ce que ce jésuite hindou ne cesse de répéter lors de ses conférences retranscrites dans le livre. Anthony de Mello m’a réveillé la conscience. Ça s’est passé durant deux mois de mes grandes vacances il y a des années et depuis lors, je ne ‘dors’ plus autant !

DELORME Catherine, La femme initiatrice (dans la relation amoureuse)Ed. J.Lyon, 2010-2013.
L’auteure parle de la femme initiatrice à partir de sa propre expérience. Elle est psychothérapeute et anime e.a. des stages de tantrisme. Elle a une jolie manière de parler de sexualité, de conscience, de spiritualité, d’énergie, de couple (sacré), de l’homme et de la femme. Son livre est une exhortation aux femmes, bien sûr, mais aussi à ce que, tous, nous cultivions et ex-primions notre part féminine, c-à-d notre être intérieur. J’aime son approche très équilibrée. J’en ai aussi tiré un bel enseignement sur la circulation de l’énergie au travers de nos 7 chakras. 

DÉLIVRÉ François, Le métier de coach, Ed. d’Organisation, 2004.
Trouver de bons livres complets sur le coaching qui adoptent un jargon simple à comprendre est plutôt rare. C’est le cas du livre de Délivré. Je l’utilise comme un livre de référence que je consulte volontiers. Il est venu structurer et compléter mes observations personnelles.

de KEMMETER Michel et MAUHIN Paul, Le nouveau jeu économique (Expérimentez des solutions systémiques pour entrer dans la nouvelle économie)publié par Otherways scrl – UHDR UniverseCity, 2014
Ce que j’aime chez Michel, c’est qu’il explore des espaces nouveaux et qu’il nous fournit donc de la matière à réfléchir et à mettre en oeuvre dans la durée. Rendez-vous à la page 66 où les auteurs nous montrent un exemple de transversalité concrète entre toutes les parties prenantes. Ils nous invitent à tirer des « bilans comptables et croisés » entre la Terre, ce qui est Matériel, les Processus, l’Émotionnel, la Communication, la Connaissance et le Bien commun. J’adhère volontiers à leurs intentions et idées très « TRANS- » ou « CO-« , dont nous avons le plus grand besoin.

DAEMS Ludo, Passie… is wie je bent (La Passion, c’est être qui vous êtes), édité à compte d’auteur.
Je connais Ludo depuis la fin des années nonante. Dans ce livre, il raconte à quelle occasion et sous quelle impulsion d’un ami il a choisi d’aligner son travail sur qui il était devenu. Il a ajouté des anecdotes et des techniques. Il nous montre à travers son exemple à quel point œuvrer à être soi-même est générateur d’énergie pour soi comme pour les autres. C’est avec un grand plaisir que j’ai traduit son livre en français.

CYRULNIK Boris & MORIN Edgar, Dialogue sur la nature humaine, Ed. de L’aube, 2000 et 2015.
J’aime quand « mes deux vieux amis d’esprit » et philosophes conversent. Ils relient, relient et relient encore ce que d’autres s’évertuent à séparer, pour de bonnes (cfr la méthologie scientifique) ou de mauvaises raisons (ignorance, intérêt personnel). Edgar Morin y évoque son approche « dia-logique » de la réalité, à savoir que deux choses que tout apparemment opposent peuvent néanmoins co-exister et interagir avec succès dans le cœur, le corps et l’esprit de l’être humain.  

CYRULNIK Boris, Autobiographie d’un épouvantail, Ed.Odile Jacob (poches), 2010.
De la lecture de ce livre qui foisonne d’exemples de personnes résilientes (ayant donc rebondi après un choc), je retire volontiers ce que j’appellerais, pour que nos relations soient sereines, la nécessité d’une double empathie : empathie pour l’autre en même temps qu’empathie pour soi. Cyrulnik démontre et démonte si bien les mécanismes pervers lorsque cette empathie n’est pas double.  

CYRULNIK Boris & ELKAÏM Mony, Entre résilience et résonance (Á l’écoute des émotions), Ed. Fabert, 2009.
Lors d’une conférence de Mony Elkaïm, une de ses réflexions m’a fortement ébranlé : « La forme est le fond » a-t-il martelé devant son public. Son approche systémique des réalités humaines a été marquante à un point tel qu’elle est venue enrichir mon approche professionnelle, naturellement plus analytique ou individuelle. Et puis que dire des réflexions de Cyrulnik sur les facteurs de la résilience ! Ils sont simples et puissants : pouvoir s’entourer et exprimer ses émotions. Merci à ces auteurs.

COELHO Paulo, L’alchimiste, Ed. Anne Carrière, 1994.
Une fable classique qui marche ! Ce berger qui fait le tour du monde à la recherche de son trésor et qui finit par revenir et le retrouver enfoui là où il a débuté son long voyage. Cette conclusion me fait penser à un ami qui, face à sa maison qui brûle, réalise, alors qu’il est en train de tout perdre, que l’essentiel il l’a en lui. Incroyable, mais vrai.

CHAREST Gilles, La démocratie se meurt, vive la sociocratie ! (Le mode de gouvernance qui réconcilie pouvoir et coopération), Ed. Esserci Italie, 2007.
La sociocratie ? Je n’y connaissais rien, j’ai lu ce livre et y ai appris de très nombreuses choses. L’auteur, bien sûr, explique comment fonctionne ce mode de gouvernance, mais, bien plus, il pose ses hypothèses fondatrices et avoue ses propres limites. Je ne suis pas sûr que ce soit si facile à mettre en place, mais peut-être cette approche est-elle trop en avance sur l’état d’éveil de nos consciences ? Peut-être est-ce dû à l’absence d’urgence absolue ? Ses approches trouvent en tout cas des échos dans les principes de la Biosystémique (Institut de Neuro-Cognitivisme ou INC) qui promeut des modes interactifs de direction qui s’alignent sur la dynamique du vivant. A suivre de près … .  

BOURBEAU Lise, Ton corps dit : aime-toi ! (Le livre le plus complet sur la métaphysique des malaises et des maladies), Ed. E.T.C Inc, 1998.
Que de fois je n’ouvre ce livre pour simplement lire un passage et me laisser inspirer, moi ou une personne de mon entourage, par un lien physique, émotionnel ou mental entre une maladie ou lésion et sa signification possible. Mettre du sens sur ce qui nous arrive est un facteur de guérison, non pas le seul, mais certainement un des plus importants. Un livre, un inventaire qui n’a pas fini de marquer les esprits et les cœurs.

ARNSPERGER Christian, Éthique de l’existence post-capitaliste (Pour un militantisme existentiel), Ed. du Cerf (La nuit surveillée), 2009.
Texte très compliqué, mais que j’ai néanmoins dégusté et savouré à petites doses et avec un immense bonheur. Cet auteur remonte aux origines du capitalisme (… dans les peurs de l’avenir, du manque ou des autres, …)  et démonte par la même occasion les mécanismes du libéralisme. Le libéralisme a cessé, dit-il, de tenir ses promesses. L’auteur propose de revenir au véritable libéralisme. À travers ses écrits, il cherche à en extraire la substantifique moelle et à nous dire que nous détenons des clés en nous, y compris celle de gérer autrement nos vies, nos peurs et notre entourage.

APFELDORFER Gérard, Les relations durables (amoureuses, amicales et professionnelles), Ed. Odile Jacob, 2004.
Cet auteur raconte une histoire que j’ai entre-temps racontée de très nombreuses fois. Il s’agit du cowboy qui ne comprend pas la logique du don/contre-don de son hôte indien, s’enferme dans sa logique marchande et finalement le paie de sa vie. La première logique est ferment de relations durables. La seconde vise tout simplement à solder nos comptes, y compris relationnels !

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